Après avoir étudié les avantages et implications légales des bâtiments sans fumée, il vous faudra découvrir ce que pensent les résidents d’une politique sans fumée. Cela vous aidera à élaborer un plan pour votre immeuble. Voici des éléments à prendre en compte :

  • Où peut-on actuellement fumer dans/autour de l’immeuble?
  • À quelle fréquence les résidents sont-ils exposés à la fumée secondaire?
  • Combien de résidents sont en faveur d’une politique sans fumée?
  • Quel type de politique les résidents préfèrent-ils (zone fumeurs désignée, dans les logements uniquement, etc.)?

Voir un exemple d’un sondage que vous pouvez utiliser pour votre immeuble.

Vous pourriez aussi utiliser des résultats de sondage d’autres sources pour éclairer votre décision. Plusieurs sondages de la population ont été réalisés en Ontario en plus de ceux pour les immeubles privés. Voici certains thèmes de ces sondages :

  • Environ un tiers des résidents de propriétés à logements multiples sont régulièrement exposés à de la fumée secondaire indésirable dans leur logement.
  • Très peu de personnes déposent des plaintes officielles relativement à la fumée secondaire dans leur logement, car elles pensent qu’il n’y a rien à faire.
  • Une majorité des gens indiquent qu’ils choisiraient un immeuble sans fumée si on leur donnait le choix.

En 2010, l’organisme Ontario Smoke-Free Housing Coalition a chargé Ipsos Reid de mener un sondage interrogeant environ 1 500 adultes (de plus de 18 ans) de tout l’Ontario au sujet de la fumée secondaire dans leurs immeubles à logements multiples. Les participants étaient des locataires, des propriétaires de condominiums et des membres de coopératives d’habitation qui vivaient à cette époque dans un immeuble à logements multiples ou avaient vécu dans un tel immeuble dans les deux dernières années. Voici les grandes lignes du sondage :

  • Environ un tiers (32 %) des participants ont indiqué être exposé à de la fumée secondaire régulièrement (plusieurs fois par semaine, une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines)
  • Plus de la moitié (53 %) indiquait que la fumée venait de l’extérieur, et entrait par une fenêtre ouverte.
  • Environ un tiers (35 %) avaient approché leur propriétaire/gestionnaire/gouvernement en vue de résoudre ce problème.
  • Lorsqu’on leur a demandé de choisir entre deux immeubles identiques, 80 % des participants indiquaient préférer l’immeuble où le tabac est interdit.

Lire le rapport final d’Ipsos Reid.